Rdv avec Poussin

Hier matin, nous avions rdv avec Bernard pour une dernière écho de Poussin. Nuit pourrie en raison d’une énooooorme crève, d’un toux violente. Je commence la journée crevée et cernée. Rdv à 9h et Bernard se pointe à 9h35. Ca commence bien!

Doux doudou

C’est officiel, mon poussin a son premier doudou. Et celui-là, il ne s’invente pas!

C’est le seul article « de bébé » que j’accepte de garder chez moi pour l’instant. Superstition, quand tu nous tiens… Il dort sur ma table de chevet, je me surprends à l’imaginer dans les mains de mon poussin…

Désolée pour le post rapide… en passant. J’essaie de travailler un max pour espérer un congé mat’ avant d’accoucher. Et quand je ne bosse pas, je sors peu puisque mes déplacements sont désormais limités.

Côté suivi de grossesse, dernière écho – celle des 32SA – demain matin. Si vous avez 2 doigts de libres, je suis preneuse!

Limitation de vitesse

Dernièrement, vous l’aurez compris, j’ai commencé tout doucement à préparer l’arrivée de mon Poussin. Etat d’urgence interne, crise de larmes et désir d’enfin avancer concrètement sur le chemin vers la maternité. Besoin de réaliser, même qu’un peu, que d’ici environ 2 mois, nous serons trois. Peut être pour rendre ça réel, car au final j’ai encore du mal à le croire. Encore du mal à me dire que nous allons être parent d’un bébé, un petit humain issu de notre amour. Notre parcours ne nous aide pas beaucoup à nous projeter mais au final, j’ai tendance à penser que cette incapacité à imaginer sa vie dans ce futur maintenant proche, toutes les futures mamans le ressentent avant l’arrivée d’un premier enfant. J’aime penser que de ce côté-là, je suis juste comme tout le monde. En plus amochée, c’est certain.

Mais je suis lancée et j’ai prévu des tas de choses.

Les larmes de la semaine

Pleurer fait partie de ma vie. J’ai beaucoup pleuré ces derniers mois. Beaucoup à cause des événements que vous connaissez si vous lisez mon blog depuis quelques temps (et vous êtes nombreuses, merci encore) mais aussi une grande partie de larmes versées à cause d’une incontinence lacrymale liée à mon taux de bHcG positif. Je suis prévenue, ça ne fait que commencer.

Et cette semaine écoulée n’a pas fait exception, bien au contraire! Serait-ce l’effet 3ème trimestre? Le changement de saison? Ou simplement ma sensibilité que je ne maîtrise plus? Socialement, ça devient problématique.

Roulez jeunesse!

Vendredi soir, je suis au téléphone avec ma cousine. Elle m’a annoncée sa grossesse il y a quelques semaines maintenant – à 9 ou 10 SA! Nous ne sommes pas spécialement proches mais nous nous entendons bien. Elle habite loin, nos vies ne se ressemblent pas mais au final, c’est ma petite cousine (de 6 ans ma cadette) et je l’aime beaucoup. Je sais qu’elle a été très affectée quand elle a appris pour notre Poussange et elle s’inquiète de savoir comment je vais et comment son futur petit cousin va.

Bref, j’appelle pour prendre quelques nouvelles de la future maman surexcitée. Entre « pas trop fatiguée? » et « Tu en es à combien maintenant? », j’apprends qu’elle est plutôt en forme et qu’elle en est à 15SA. J’enchaine un peu machinalement avec « Et vous avez commencé à regarder un peu de loin l’équipement pour la petite? » (elle attend une fille). Réponse: « Ouiiiii! On a déjà tout trouvé: le trio poussette et la chambre! Tout est acheté. Là, on attaque la préparation de la chambre!! ». Suit le « Et toi? »

Gloups… Et moi? J’en suis à presque 30SA et je n’ai rien fait. Mais ça, c’était vendredi 2 novembre.

Il y a 6 mois

Il y a 6 mois, ils n’étaient que quelques cellules qui s’étaient divisées au sein d’un incubateur.

Il y a 6 mois, les biologistes les appelaient « blastocystes ».

Il y a 6 mois, mon téléphone a sonné à 9h00 pour m’annoncer que 2 « magnifiques » embryons.

Il y a 6 mois, j’ai pleuré quand Chéri a raccroché mon téléphone pour me dire « on y va ».

Il y a 6 mois, j’ai dit « on va chercher nos bébés ».

Il y a 6 mois, Charly souriait en disant « ah, c’est bien parti! » dans la petite salle du labo PMA.

Il y a 6 mois, deux poussières de vie sont passées de in vitro à in vivo.

Il y a 6 mois, Chéri était avec moi pour la première fois lors d’un transfert.

Il y a 6 mois, j’ai commencé à couver et à espérer.

Il y a 6 mois, je ne savais pas que je serai enceinte. Mais je l’espérais.

Il y a 6 mois, rien n’était différent et tout était différent.

Il y a 6 mois, j’avais le ventre plat.

Il y a 6 mois, je ne m’attendais à rien mais j’espérais tout.

Il y a 6 mois, je ne savais pas qu’un miracle se préparait. Et même 2 en fait.

Aujourd’hui, un miracle s’est éteint mais vivra toujours en moi. Un autre miracle grandit et danse dans mon ventre.

Aujourd’hui, j’ai parcouru un long chemin mais il n’est pas fini.

Aujourd’hui, je m’attends à tout mais j’espère le meilleur.

Aujourd’hui, j’ai un ventre rond, un petit ballon plein de bonheur mais qui porte aussi des pleurs doux et silencieux.

Aujourd’hui, Chéri est toujours aussi présent.

Aujourd’hui, je me surprends parfois à me dire que je vais normalement être maman.

Aujourd’hui, je souhaite à toutes les PMettes de connaître ce sentiment.

Aujourd’hui, je pense à toutes celles en attente, en train de couver ou qui ont déjà eu leur bébé.

Aujourd’hui, je voudrais partager un peu d’espoir, même si je le vis encore comme un espoir fragile.

Aujourd’hui, tu es là et tu vas bien.

Aujourd’hui, je prie pour que Demain* tu sois dans mes bras, tout chaud et en bonne santé. Cela me suffira.

* par demain, je veux dire « en janvier »! Pas de blague hein?

Bienvenue dans le dernier trimestre

Le temps ne passe ni vite ni doucement. J’ai l’impression d’être enceinte depuis des lustres et qu’en même temps, il reste encore beaucoup de temps avant la DPA du 26 janvier. Pourtant, en théorie, dans moins de 3 mois, nous serons trois. A l’entrée dans le 3ème trimestre, où en suis-je exactement?